« Contente que tu m’écrives », pourrait être interprétée comme l’histoire d’un homme resté petit garçon, lequel aurait passé sa vie à courir après la beauté, un peu à la manière d’un Masaccio pressé par le temps, ou d’un Cocteau qui veut courir plus vite qu’Aphrodite.
Il y a de cela 25 ans, notre héros rencontre une jeune femme. Comme il se le doit, à lui, à elle, il la courtise. Elle écoute, amusée. Elle disparaît, reparaît. De jour en jour, il contemple l’écume des flots, presque ponctuellement. Il n’arrive pas à lui piquer, en douce, ne serait-ce qu’un ou deux petits
moments. Il doute alors. Il en appelle à saint Jacques.
Débute alors une course poursuite. Va-t-il trébucher ? Non, ce n’est pas une course en sac. Il ne va pas tourner autour du pot de confiture de mère-grand, il va tournoyer autour de son bel ange. À chacun son rêve. Un jour, il reçoit une photographie…