Le soleil était à midi Je venais d’arriver au paradis
Une femme dormait sur les branches d’un hêtre
Je voulus l’accueillir au sein de mon être
Elle était nue
Elle portait le nom d’un fruit pas défendu
Pomme de Perse
D’illusions faut-il encore que je me berce ?
Cependant je n’oserai l’éveiller
M’enivrerais-je à nouveau de ce fruit du péché ?
Je me sentais désorienté
Jadis, il m’aurait suffi de chanter